Vendée Globe 2020 en rétrospective : le rôle crucial du GNSS SP90m de Spectra Geospatial fournit par CADDEN
Il y a quatre ans, Yannick Bestaven et son bateau Maître CoQ prenaient le départ du Vendée Globe.
En 2018, c’est l’Organisation maritime internationale (OMI) — institution des Nations Unies chargée d’assurer la sécurité et la sûreté des transports maritimes et de prévenir la pollution des mers par les navires — qui, à la demande d’un ensemble de pays, « vient d’entamer des travaux visant à déterminer la manière dont l’exploitation sûre, sans danger et écologiquement rationnelle des navires de surface autonomes pourrait être traitée dans ses instruments. »
Cette mobilisation traduit bien l’effervescence du secteur maritime sur cette question phare de la navigation autonome. Car les premiers navires commerciaux autonomes opérés à distance sont attendus pour les prochaines années ; et les vaisseaux pleinement autonomes pourraient commencer à sillonner les mers d’ici 10 à 12 ans. Les enjeux économiques liés au développement des bateaux autonomes sont bien sûr colossaux, et, en toute logique, l’industrie des cargos — ces navires qui transportent des marchandises d’un continent à l‘autre — est la plus impatiente d’investir massivement ce nouveau mode de navigation.
Mais si des systèmes anti-collision fusionnant différents types de capteurs tels que Lidar, radar, caméras infra-rouge et AIS (Système d’identification automatique) ont déjà fait leurs preuves dans le cadre de tests en eaux complexes, il reste encore des freins à lever — technologiques mais surtout réglementaires — pour faire en sorte que bateaux conventionnels et autonomes puissent coexister et se partager les mêmes eaux en toute sécurité.
A plus court terme, les premiers navires autonomes pourront d’abord opérer en eaux nationales. A l’instar du «Yara Birkeland», premier porte-conteneur tout électrique et autonome issu d’un partenariat entre les Norvégiens Kongsberg, opérateur maritime majeur et Yara, fabricant de produits chimiques. Sa mise en service entre trois ports de Norvège est annoncée en mode partiellement manuel pour 2020, et totalement autonome pour 2022 : la concrétisation d’une nouvelle approche de la navigation maritime à laquelle la communauté des pilotes, elle aussi, réfléchit.
Il y a quatre ans, Yannick Bestaven et son bateau Maître CoQ prenaient le départ du Vendée Globe.
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